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▼ Les Oubliés de l'Histoire - Tag - faculté Site officiel de l'association Les Oubliés de l'Histoire 2014-01-27T08:16:38+01:00 Joseph Béhé urn:md5:b402c09b50e67198753bdd4269dc5b19 Dotclear La part sombre du professeur Leriche urn:md5:6cec6f13fcd88d0aed814c0049c64289 2010-02-04T23:16:00+01:00 adminLOH Textes conseil de l ordrefacultélerichemédecinewittman <p>Je me suis très souvent inspiré dans ma pratique quotidienne (J’explique dans « Fidélité au Serment d’Hippocrate », in « La ville 24/24 » sous la dir. de Luc GWIAZDZINSKI, L’Aube/Datar, 2002,comment j’ai ouvert mon cabinet de psychiatre et exerce sans rendez-vous), à l’écoute des marginalisés d’une réflexion de David LE BRETON :« Dans l’expérience médicale le patient est parfois le gêneur qui empêche le tranquille tête-à-tête avec la maladie ou la lésion ».</p> <p>LE BRETON poursuit :« Le mal est indiqué à l’évaluation du praticien, mais comme la douleur ne fournit aucune preuve hors du ressenti par l’individu, ce dernier s’expose à ne pas être cru, voire à être taxé de«simulation» par un médecin prisonnier d’une vision étroitement organiciste. Et seul ce dernier est habilité à justifier socialement la souffrance éprouvée par le plaignant .</p> <p>Ce monopole médical de dire la vérité ou l’illusion du mal est un motif de conflit avec le malade sidéré de l’indifférence du praticien envers son ressenti et de la mise en doute de sa parole.<br />En cas de doute, en effet, le médecin se voit attribuer la grâce de décider s’il y a douleur ou non chez un individu qui réclame la reconnaissance de sa peine ou l’attribution de ses droits.</p> <p>La médecine « crée » habituellement la maladie ou la douleur en la nommant et en la prenant en charge, en assignant ensuite un rôle social au patient, mais dans des circonstances particulières elle tranche sur ce que le plaignant ressent ou devrait ressentir.(…)</p> <p>Un médecin aussi vigilant que René LERICHE écarte pourtant avec vigueur ces suspicions. « J’ai pu lever beaucoup d’hypothèques de simulation. Je suis convaincu que presque toujours, ceux qui souffrent, soufrent bien comme ils disent, et, qu’apportant à leur douleur une attention extrême, ils souffrent plus qu’on ne pourrait imaginer.</p> <p>Il n’y a qu’une douleur qu’il soit facile de supporter, c’est la douleur des autres » (D. LE BRETON: «Anthropologie de la douleur», Paris,Métailié, 1995, page 53).<br />Le professeur René LERICHE a été un illustre praticien et chirurgien .<br />Mes études à Strasbourg m’ont familiarisé avec «son» pavillon ,situé en plein cœur des Hospices Civils ,en face de la psychiatrie.</p> <p>Je n’ai pas été étonné d’ apprendre qu’il avait été nommé président de l’ Académie de chirurgie en 1954.<br />A son propos Robert SOUPAULT,qui devait devenir chef de service de chirurgie à l’ hôpital Saint -Antoine de 1951 à 1958 puis président de l’ Académie de chirurgie en 1962,écrit après sa mort: <em>«Qu’ils sont aimés des dieux, ces êtres d’élite qu ‘on rencontre d’aventure, respirant l’air pur des vallées, indifférents aux petitesses du monde, aux soucis de l’intrigue, à l’aventure de la rancœur, à l’aiguillon de l’animosité, aux inquiétudes de l’injustice»</em> (Médecine et hygiène,20 janvier 1956).(Je cite B. HALIOUA)<br />Mais c’est la lecture du livre du Dr Bruno HALLIOUA »Blouses blanches , étoiles jaunes »,publié en 2000 chez Liana LEVI qui m’a fait prendre connaissance d’un fait bouleversant et consternant, à savoir que le grand médecin avait aussi été le premier président du conseil supérieur de l’ Ordre des médecins à sa création par Vichy.(pages 126 et 238),en 1940 et avait occupé ces fonctions jusqu’en 1943.<br />Indiquons que ce fait est signalé dans le volumineux ouvrage collectif sur <em>«l’ Histoire de la médecine à Strasbourg»</em> rédigé sous la direction du professeur Jacques HERAN, édité en 1997 aux Editions de la Nuée Bleue.</p> <p>B HALLIOUA précise au sujet du professeur LERICHE qu‘»il fait partie de ceux qui ont des fonctions importantes sous l’ Occupation et qui justifient leur attitude à la Libération en affirmant que le conseil de l’ Ordre,à l’instar du gouvernement de Vichy, a servi de bouclier face au glaive germanique. »(page 126)<br />Rappelons que l' Ordre a été institué par la loi du 16 août 1940 et que c'est n'est qu'à partir de l'automne 1940 que le gouvernement de Vichy lança une offensive d'ordre législatif contre les juifs résidant en France.<br />Rappelons que l'opération policière réalisée contre les juifs de Paris " Vent printannier" plus connue sous le nom de "Rafle du Vel'd'hiv'" eu lieu les 16 et 17 juillet 1942.<br />Rappelons que La Solution Finale date du début 1942.</p> <p>Dans une des dernières livraisons du journal du JAMIF (Journal de l‘ Association des Médecins Israélites de France), No 555 de mars 2006, le Dr HALLIOUA rappelle dans son éditorial (page 4) que le Conseil de l’Ordre à participé au recensement des médecins juifs, à leur exclusion,qu’il a adopté une politique de répression vis-à-vis d’eux et qu’il a participé à la spoliation de leur cabinet, "les privant de sources de revenus et les conduisant à vivre en paria et donc les exposant aux rafles".</p> <p>B HALLIOUA précise que le professeur SOUPAULT, laudateur de LERICHE a été suspendu de ses fonctions pendant trois ans moins un jour à la suite de l’arrêté d’épuration du 10 septembre 1942. (page 238)<br />Pourquoi ne pas voir un jour prochain une plaque à l’entrée du pavillon Leriche à Strasbourg libellée sur le modèle de celle que B. HALLIOUA suggère de voir apposée devant les locaux de l’Ordre à Paris: <em>"Le Conseil de l’Ordre des médecins a joué un rôle important dans l’exclusion des médecins juifs en participant à leur recensement , à leur dénonciation et surtout au processus de spoliation des cabinets « vacants ». Cette institution a failli à l’esprit de confraternité et d’entraide qui l’anime,même si dans l’ombre quelques confrères ont eu une attitude admirable en luttant personnellement contre les lois antijuives </em>" ?</p> <p>Pourquoi ne pas rêver à ce que cette page sombre de l’histoire de la médecine de Strasbourg soit transmise aux étudiants en médecine de la faculté et au-delà incluse dans l’enseignement indispensable de l’ histoire de la médecine moderne ,sachant que jamais aucun de mes illustres maîtres strasbourgeois ne m‘en a jamais parlé durant toute la durée de mes études, illustration probable de l‘archaïsme du concept historique de Vichy,et des lois antijuives, à leurs yeux?</p> <p>Dr Georges Yoram FEDERMANN<br /><em>Citoyen Psychiatre du Centre Ville de Strasbourg</em></p> Lettre à Michel Partis urn:md5:43a82c0d86380e810302ce1aaabe97f4 2009-11-01T23:39:00+01:00 adminLOH Lettres ouvertes facultéhirtlerichelettre ouverte <p>Strasbourg le 1er Novembre 2009</p> <p>Mon cher Michel,<br /> <br /> Permets-moi d’exprimer sur le contenu des 73 heures du module SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES de PCEM 1(Documents de travail de l’année 2007/2008) quelques remarques articulées autour de la spécificité historique strasbourgeoise et plus particulièrement concernant les évènements qui ont marqué l’histoire de la médecine durant la période de l’annexion.</p> <p>Je note que sur les 2 tomes publiés par la faculté il n’est question d’évoquer l’activité du professeur Hirt que dans le cours d’Israël Nisand à la page 149.<br />Israël parle de l’intérêt du livre, épuisé, de François Bayle «&nbsp; Croix gammée et Caducée », une fois à la page 151, pour en illustrer le caractère extrêmement documentaire et original, mais sans faire le lien avec le fait que François Bayle dans ses propres conclusions évoquait Alexis Carrel comme modèle!<br />Or «L’homme, cet inconnu» date de 1935.<br /><br />Le document touche très peu à la dimension politique de l’exercice du métier de médecin comme si celui-ci était resté « insulaire » jusqu’à aujourd’hui.<br /><br />Je note une référence unique au « politique » à la page 141 et une référence au problème posé par l’immigration mais pour préciser tout de suite qu’il s’agit de l’immigration «régulière», à la page 139.<br /><br />Michel Hasselmann évoque le nazisme et le code de Nuremberg très rapidement à la page 106.<br /><br />Jean Richard Freymann cite les groupes des juifs et des francs-maçons comme victimes d’un totalitarisme à la page 19 et 21 ; toi même tu évoques le livre de Max Lafont «L’extermination Douce», mais en laissant entendre que la plupart de nos collègues aliénistes n’étaient pas consentants contrairement à la position de Max Lafont lui-même qui évoque le grave problème d’une responsabilité collective.<br />N’est-ce pas à Montpellier que se tient le congrès annuel des aliénistes en 1942, où la conférence des Drs Requet et Balvet , qui alertent nos confrères contre les risques mortels de la dénutrition volontairement imposée à leurs malades par leurs médecins, passe inaperçue ?<br /><br />Tu évoques à la page 58 l’université Alexis-Carrel, mais sans faire référence à «l’Homme cet Inconnu» de 1935 où celui-ci préconise déjà l’usage des gaz pour éliminer les sujets déviant d’une société saine.<br />Au passage la rue Carrel a été débaptisée en 93 à Strasbourg pour donner naissance à la rue A. Hautval.<br /><br />Tu laisses entendre à la page 58 que l’accès aux archives serait plus facile en Allemagne c’est le moins qu’on puisse dire, puisque M. Lang qui a retrouvé l’identité des 86 victimes juives de Hirt n’a jamais pu avoir accès à nos archives et que c’est par l’Allemagne, Israël et les Etats Unis qu’il a pu terminer des recherches qui me semblent-ils sont pour le moins utiles d’un point de vue historique et pédagogique pour nos jeunes étudiants.<br /><br />Ce que je souhaite préciser c’est que je trouve dommage que dans une faculté comme la nôtre, où existe un pavillon Leriche depuis «toujours», un amphithéâtre Leriche en chir. A, une salle Leriche à l’IRCAD, où les portraits de Leriche trônent jusque dans certaines salles de l’ Institut d’Anatomie et où certains d’entre nous se sont tant battus pour l’apposition d’une plaque devant l’Institut d’Anatomie Normale, qu’ on puisse encore risquer de considérer cette sombre période de l’histoire de la médecine comme étant anecdotique .<br /><br />Alors qu’elle pourrait mettre en lumière ce dont sont capables à certains moments et dans certaines conditions «les meilleurs médecins du monde».<br /><br />J’aurais volontiers donné une bibliographie sommaire avec la thèse fondatrice de Patrick Wechsler de 91 ;le rapport d’autopsie de 45 de Pièdelièvre, Simonin et Fourcade ;<br />« Opération Ahnenerbe » de Heather Pringle ; « Le Struthof » de Steegmann et «&nbsp; Blouses blanches, étoiles jaunes » de B Halioua.<br /><br />J’organiserais volontiers une visite guidée du Struthof .<br /><br />Je crois enfin que les sciences humaines ne devraient pas cesser d’être enseignées tout au long de nos études.<br />Je te confie le rapport d’autopsie réalisé en janvier 46 et la lettre au Président à qui je suggère le 23 mars 2008 de le faire remette à tous les étudiants de première année.<br /><br />Merci ,mon cher Michel ,de m’avoir lu et au plaisir de poursuivre ces échanges commencés au moins en 2002.<br /><br />Docteur Georges Yoram FEDERMANN<br />Psychiatre<br /><br /><br /></p> L’horreur de la médecine nazie urn:md5:62b9e4cfb16270f55f9bc0c6d36f46c8 2005-04-04T23:44:00+02:00 adminLOH Textes crimesfacultéhirtmenachem taffelmédecinestruthof <p>Texte pour la revue Quasimodo 2005</p> <p>Struthof, 1943 : qui se souviendra de Menachem Taffel?</p> <p><em>Par Georges Yoram Federman</em></p> <p>Dès 1992, Jacques Morel lançait un vibrant et assourdissant «Strasbourg, souviens-toi!»&nbsp; : «En ces temps où certains<br />mettent en doute la réalité de l’extermination de juifs et de tsiganes par les nazis, il est peut être nécessaire de rappeler d’horribles forfaits qui se sont déroulés non pas dans la lointaine Pologne mais beaucoup plus près de nous: William Schirer dans son livre Le Troisième Reich, des origines à la chute...<em><br /></em></p> <p>Télécharger la suite du texte en cliquant sur le lien ci-dessous&nbsp; (505ko) :</p>